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Un chronographe Georges Gay sur le toit de l’Afrique !

A la fin février, Nicolas Schaffner et ses 22 coéquipiers de l’expédition Muskathlon arrivaient au sommet du Kilimandjaro. Cet incroyable défi sportif avait également un but humanitaire avec une levée de fond pour l’ONG Compassion en faveur des enfants vivant dans l’extrême pauvreté.

C’est bien loin de la Vallée de Joux, écrin vaudois de l’horlogerie suisse que le sportif a embarqué son chronographe
Georges Gay.
Ce sommet culminant à pas moins de 5895m est le plus haut d’Afrique. L’expédition a débuté à 1800 m pour atteindre en 5 jours le sommet. Ce fut une ascension longue et pénible même pour des sportifs aguerris. Les importantes différences de température, de météo et de pression atmosphérique ont rapidement impacté l’équipe avec des symptômes connus des alpinistes de haute montagne ; vertiges, maux de tête, vomissements. Ce fut un excellent test pour le chronographe « Rocheray Compétition ». Vissé au poignet de son propriétaire, ce gardetemps a fonctionné avec précision tout au long de cette aventure, de la forêt tropicale très humide aux jours d’ascension sur de la roche à des températures négatives pouvant atteindre -20°C à -25°C !

La marche lente et régulière était souvent ponctuée de pauses afin de permettre à l’organisme de s’acclimater. Le sportif vaudois en a profité pour immortaliser son chronographe au fur et à mesure de son ascension. Sous son allure sportive avec son cadran carbon et sa boite en acier PVD, le « Rocheray Compétition » est équipé d’un mouvement Valjoux 7750. L’usine Valjoux basée dans le village des Bioux (Suisse) avait employé à la fin des années 30 un horloger en début de carrière du nom de Georges Gay. En 1967, Valjoux rachetait deux lieux de production de Georges Gay équipés des premières chaines de montage pour mouvements de chronographes automatiques.

Malgré les différences de pression liées à l’altitude, à une météo capricieuse majoritairement pluvieuse et des différences de températures importantes, son garde-temps sportif a pleinement rempli sa mission du départ à l’arrivée, en passant par le toit de l’Afrique. Une fois de retour en Suisse, le chronographe a été vérifié à l’atelier des Bioux. Force de constater une qualité à la hauteur du défi.

Un immense bravo à Nicolas Schaffner et ses coéquipiers pour cet exploit et pour avoir sans aucun doute porté une montre Georges Gay à la plus haute altitude jamais enregistrée à ce jour.

Une Georges Gay au poignet, c’est simplement la classe décontractée, le bon équilibre entre tradition et sport chic.

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