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Partez au Cambodge avec le Petit Futé

Voyager au Cambodge : c’est traverser un pays agité et haut en couleurs à la nature exubérante et variée, la poussière rouge et les cahots des pistes défoncées, l’embrasement des rizières au coucher du soleil, l’hospitalité des paysans khmers. Louer une moto et traverser les rues de Phnom Penh, boire un verre au FCC, dormir sur les plages de Kompong Som et se perdre dans la jungle des temples d’Angkor…

Que la main de celui qui t’offre un présent ne le regrette jamais. » Ce proverbe cambodgien semble s’appliquer à la perfection : d’avis général, voyager au Cambodge, c’est se donner la chance de découvrir un peuple pour qui l’hospitalité, la gentillesse et l’amabilité ne sont pas de vains mots. Si le Cambodge fascine depuis que les premiers archéologues ont déniché au milieu d’une jungle épaisse la splendeur des temples d’Angkor, le pays a beaucoup plus à offrir que le traditionnel circuit qu’empruntent les touristes, toujours plus nombreux. En effet, le Cambodge ne s’est ouvert au tourisme de masse qu’à la fin de la guerre civile qui a ravagé la région pendant plusieurs décennies. Dans les années 1990, se rendre à Angkor Wat revenait à se balader littéralement sur un champ de mines anti-personnel. Mais en ce début de XXIe siècle, les transformations qui bouleversent toute l’Asie du Sud-Est sont en train de changer le visage du Cambodge ; Phnom Penh connaît une croissance urbaine sans précédent et sa population très jeune (près de la moitié des Cambodgiens ont moins de 25 ans) attendent le futur avec un optimisme sans pareil. Les tours de bétons géantes poussent comme des champignons, grâce à l’aide d’investissements massifs venus de Chine. Les vélos et les motos sont progressivement remplacés par des voitures achetées à crédit. Et l’asphalte a recouvert les anciennes pistes de terre, pendant longtemps les seules routes praticables de Phnom Penh. Qu’ils sont loin les jours où les Khmers rouges envoyaient les habitants de l’ancienne capitale dans des camps de travail à la campagne. Pour en garder la mémoire, les témoignages des atrocités des troupes sanguinaires de Pol Pot, comme la prison de Tuol Sleng (S21) et le camp d’extermination Choeung Ek, connu également sous la triste appellation de Killing Fields, constituent des étapes obligées de votre voyage ; une véritable plongée dans la folie destructrice qui a ravagé ce peuple pendant quatre années d’indicibles horreurs. Quand on en ressort, on a de la peine à le croire, tant le sourire et la nonchalance des Cambodgiens sont désarmants.

Temples d’Angkor

Après la visite d’une capitale en pleine mutation, il est temps de se rendre aux merveilleux temples d’Angkor, sans qui un voyage au Cambodge n’aurait aucun sens. S’il est vrai que le site est aujourd’hui envahi par des hordes de touristes venus du monde entier (et surtout de Chine), il est impossible de ne pas s’émouvoir devant les bouddhas au large sourire du Bayon ou la majesté des dieux hindous d’Angkor Wat. Et l’ancienne capitale de l’Empire khmer est si grande qu’il n’y rien de plus facile que de sortir des sentiers battus et d’explorer d’anciens temples abandonnés. Pour ceux qui auront la chance de prolonger leur séjour, le Cambodge hors des circuits touristiques (Siem Reap, Phnom Penh et le littoral de Kep) a également beaucoup à offrir. Les infrastructures touristiques sont en revanche presque inexistantes. Ce sera donc une véritable aventure, à la rencontre du « peuple du sourire ».

Enumérer les trésors qui s’offriront à vous serait bien trop long : il ne vous reste plus qu’à lire notre guide pour les découvrir.

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